À l’occasion d’un entretien paru dans Gala, l’artiste Atsoupé livre un témoignage intime et lumineux sur la force transformatrice de son art. À travers un récit marqué par l’exil, le deuil, le traumatisme et la résilience, elle évoque la peinture comme un lieu-refuge, un espace de réparation et d’émancipation. Ses portraits de femmes, cousus de déchirures, traversés de silences et d’éclats, portent la mémoire des épreuves, mais aussi celle d’une joie tenace — celle d’être encore là, vivante, créatrice. Dans cette conversation pleine de sincérité, elle évoque l’hypersensibilité comme une boussole intérieure, la maternité comme renaissance, et l’humour comme un geste de survie.
